Avoir le temps
Je voudrais avoir le temps de :
- prendre un peu plus soin de moi
- chausser ses nouvelles baskets et faire du sport comme avant
- finir le bracelet brésilien que m'a demandé mon fils et d'en faire un deuxième
- voir un peu plus ma famille
- réaliser toutes les idées recensées dans mon carnet
- d'écrire plus d'articles pour ce blog
- potasser mes nouveaux livres de cuisine
- cuisiner parce que je suis quand même une quiche en cuisine
- lire tous ces livres qui s'entassent sur ma table de nuit
- prendre plus de temps à ma pause déjeuner
- tenir mon repassage et mon ménage à jour
- repeindre ce vieux meuble
- regarder des séries
- pouvoir aller plus souvent au cinéma
- faire des photos et donner vie à mes projets
- partir plus tôt du boulot
- penser à un autre boulot
- me coucher plus tard le soir
- me lever plus tard le matin
- remettre mon jardin en état
- répondre à tous mes mails
- de lire des magazines
- jouer à Candy Crush
- m'acheter des fleurs
- faire enfin ce livre photo
- voir la maison de cette amie
- remettre du vernis sur mes ongles de pieds
- ne pas laisser mon vernis s'écailler
- flâner sur internet
- ....
Je pourrais continuer encore longtemps ainsi mais ai-je vraiment le temps ?
Certains diront que c'est qu'une question d'envie et d'organisation mais ce n'est pas toujours aussi facile.
Certains diront qu'on peut déléguer, certes mais là, c'est plus une question de moyens.
Certains diront que ce ne sont que des futilités mais je réponds qu'elles embellissent le quotidien et qu'on en a tous besoin.
Alors peut-être ai-je tout simplement une journée de ras-le-bol au boulot et encore cette impression de ne pas être dans cette fichue case. D'avoir eu froid à cause d'une p..... de clim alors qu'il fait un temps magnifique et n'avoir pas eu le temps de l'apprécier parce que je n'ai pas pris le temps de déjeuner.
Bref, un billet un peu mélancolique, l'impression que tout m'échappe, de ne pas être à la hauteur de prendre des coups ou alors est-ce ce changement de dizaine qui me travaille plus que je ne veux l'admettre, ce corps qui n'arrive plus à avoir la forme que je veux, comme une perte totale de contrôle... mais ne jamais laisser tomber (oui, tomber 7 fois, se relever 8 tout ça, et blablabla...). Et avoir écrit ce billet avec la furieuse envie de ne pas le publier car il est synonyme de faiblesse. Oui, je me force à ne pas l'effacer comme tous les autres parce que voilà, finalement, c'est moi et mon humeur après ce lundi et qu'un blog, ça permet aussi ça, de partager, de râler un bon coup.
Il y a des jours comme ça... des jours où il fait meilleur dehors que dans sa tête. Ouf, demain il pleut, cela me laisse un espoir.
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